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🚨 Propos et comportements sexistes : une nouvelle reconnaissance du harcèlement d'ambiance à caractère sexuel

🔎  Les faits : une ingénieure études et développement avait été licenciée pour insuffisance professionnelle et contestait son licenciement en soutenant que, sans être directement visée, elle était victime de harcèlement discriminatoire. 


Selon elle, ce dernier se caractérisait par : 

↪︎ Des propos sexiste: surnom dégradant donné à son équipe (« équipe Tampax ») ;

↪︎ La diffusion d'images de femmes suggestives dans l'open space.


💡 L'arrêt : la cour a reconnu que ces comportements caractérisaient un harcèlement d’ambiance à caractère sexuel, portant atteinte à la dignité des femmes et créant un environnement de travail dégradant (CA Paris, 26-11-2024, n° 21/10408).


🔵 Enseignement pour les entreprises : 


👉 Prévention : l'obligation de sécurité impose la désignation d’un référent harcèlement, même dans des structures de moins de 250 salariés ;

👉 Réaction : toute plainte doit donner lieu à une enquête rigoureuse et à des mesures correctives ;

👉Responsabilité : les comportements sexistes, même perçus comme "banals", peuvent avoir des conséquences graves pour les entreprises, tant sur le plan juridique que réputationnel.


🔁 Le harcèlement d’ambiance ne doit pas être sous-estimé : il révèle des failles systémiques dans la gestion des risques psychosociaux. L’enjeu est clair : garantir un espace de travail respectueux, inclusif et conforme à la loi, sans angle mort.

 
 
 

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